Mobilier Urbain : Puits Artésiens

Publié le 11 Février 2007


Vous avez déjà certainement déjà vu en ville ces fontaines a têtes de lion. Souvent elles sont plus visibles en hiver où l'eau qu'elles crachent, forme des plaques de verglas sur la chaussée. Pas la fautes des services municipaux : l'eau qui jaillit de ces fontaines le fait naturellement. D'ailleurs il ne s'agit pas de fontaines, mais de puits artésiens. C'est sous ce nom que l'on désigne ce phénomène d'eau jaillissante spontanément du sol (un peu à la façon d'un geyser).

J'en connais 3 : 
Un au bas de la rue Saint Remy, accolé à la partie ancienne du lycée Moissan (l'ancien presbytère / hôpital Jean Rose) ; en photo dans cet article.
Un autre rue du Grand Cerf, côté du trottoir face au Match.
Un dernier, avenue de la République.
Et je ne sais pas si il s'agit d'un puit, mais on pourrait peut-être y ajouter la fontaine place du Temple, dans le Faubourg saint Nicolas.

Ces puits étaient fait pour les citadins qui à une époque y venaient chercher leur eau. Aujourd'hui l'eau coule en vain (on ne s'y désaltère pas, on ne s'y rafraîchit pas...). D'ailleurs l'eau n'est pas potable (je ne crois pas). Et je ne sais pas non plus si on récupère l'eau pour une utilisation publique... A chaque époque son mobilier urbain.


Rédigé par F.B.

Publié dans #670 Mobilier Urbain

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E
 <br /> Quelle distraction ! Le puits était situé à DROITE face au Temple. Je m'arrête là pour aujourd'hui !
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E
PS : je reprends : ....désigné par "le père tésien" et non tésie. Excuses.
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E
 <br /> Le "puits artésien" de la place du Temple était, jusqu'au début des années 80 (?) situé sur le mur de gauche face au Temple. La crémerie Prével qui faisait l'angle place du Temple - Faubourg Saint Nicolas. Les soirs d'été surtout, il y avait foule pour remplir qui sa bouteille, qui son pot à lait... Et le filet d'eau était parfois mince. Je me souviens encore de son goût soufré qu'on masquait par un peu de "coco" en poudre. Ah, souvenir... Ce puits artésien était, dans l'argot local désigné par "le père tésie", ou "le perté" !
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