Volutes partent en fumée...

Publié le 25 Janvier 2008

Petit sondage auprès des lecteurs du blog pour avoir leur impression sur l'application de la loi anti-tabac dans les lieux publics, cafés et restaurants. Qu'en pensez vous ?



Moi qui suis non fumeur tolérant - c'est a dire que ça ne me gène pas d'aller dans un café ou un restaurant et avoir une personne qui fume à côté de moi, par contre flotter dans un brouillard de fumée est parfaitement insupportable (presque autant qu'avoir les tympans vrillés par les cris d'un bébé) - j'apprécie quand même de ne plus avoir l'odeur de tabac froid imprégnée sur les vêtement et les cheveux en rentrant chez moi.


Bon mais ce désagrément qui est sans doute du, plus à un abus (des fumeurs), et à un laissé aller des patrons des établissements en question, pas forcément à la pointe sur ce qui est extracteurs de fumée et autres dispositifs du genre, on viendrait presque à le regretter ! Les conséquences aujourd'hui de l'arrêt de la cigarette, on le ressent par une baisse sensible de la fréquentation des cafés - bars - restaurants - discothèques, par une perte "d'ambiance" de ces lieux, et imprévue (!) l'arrivée de "nouveautés" pas forcément réjouissante. Lesquelles ?
 


Et bien par exemple, vous avez certainement du lire dans la presse des articles qui parlait de l'odeur de la transpiration (surtout valable dans les discothèques), ou de l'odeur de bière froide, qu'on ne sentait pas avant parce que masquées par l'odeur du tabac. C'est une espèce d'odeur acre qui domine maintenant... c'est... beurk ! :-p Je suis passé dernièrement prendre un café au pub le Bureau, là on retrouve donc l'odeur pâteuse de vieille bière, mais en plus un fond de cendrier froid, un mois après l'application du décret, tellement les murs, les sols, le mobilier, sont imprégnés de la fumée ! Tout ça n'est pas très joyeux.


Autre exemple, la conséquence directe de la baisse d'ambiance dans les cafés, le fait que les fumeurs n'arrêtent pas d'entrer et sortir pour aller en griller une. Ensemble ou chacun son tour. La plus part restant devant la porte des établissements, gênant l'entrée voir le passage dans la rue. Et voir un attroupement de gens devant un lieu, qui en bloque d'une certaine manière l'accès ben ça ne donne pas non plus forcément envie de rentrer. Si il faut se frayer un chemin... Bon et puis bien sur, le temps passé à l'extérieur, si ce n'est pas forcément des consommations en moins, c'est moins d'occasion de relancer la consommation !


Dernier "désagrément", et là ça me fait halluciner quand même, le retour des familles dans les cafés ! Ah bah oui mais moi je dis non ! Non aux mômes qui slalome entre les tables, qui brayent comme si ils étaient au Mac Do (les petits sauvages !)... ^^ Et surtout non à leurs parents qui les traînent dans des lieux que je croyais réservés aux adultes. AUX ADULTES ! Tu m'étonnes que l'ambiance fout le camps, si en plus de ne plus cloper tu ne peux plus parler de choses cochones parce que t'as papa, maman et leur 3 enfants, à la table juste à côté et qu'ils pourraient être choqués ^^. Lol. Non plus sérieusement sans aller jusqu'aux discutions olé olé (OLE ! ), parler de sujets plus sérieux, de politique, de sujets de société, de philo, de littérature (et autres conneries aussi)... voila, un café pour moi c'est ça : un lieu où se retrouver entre "a-dultes". hum hum. Etre tranquille aussi. Ah, bien sur, pourquoi est-ce que les familles reviennent, pour ceux qui auraient oublier : parce qu'il n'y a plus de clope ! ^^ Par contre l'alcool ne fait pas peur aux familles. Et non !



Tiens en parlant d'alcool, je m'offre une légère digression, mais une proposition qui pourrait être faite dans la même veine que l'interdiction anti-tabac, serait de pondre un amendement (ouai je fais dans la répression aujourd'hui) contre la consommation d'alcool sur la voix publique. En ce moment en ville il traîne une sacrée bande de loustiques quelque peu imbibés, qui sont un peu inquiétants, surtout quand ils viennent vous parler à 5 cm du visage (je parle pas de l'haleine de bouc)... bon, il y a ça qui m'a amené cette petite réflexion, mais aussi d'avoir vu une vidéo sur YouTube dernièrement où on voit quelques jeunes filles en fleur en train de se pochtronner (la les jeunes filles en fleur c'est plus chez Proust mais chez Zola... :-s ) dans le jardin des Trinitaires. Ça craint ! Je crois qu'il y a eu aussi quelques cas d'alcoolisme et de coma éthylique dans certain lycées, on en a parlé dans la presse, de jeunes qui boivent avant d'aller en cours. La méthode c'est souvent acheter une bouteille (style vodka, punch, rhum coca) chez l'épicier ou le grand magasin du coin, et aller la vider entre pote (quand c'est pas tout seul) sur un banc en ville. L’alcool c'est pas mieux pas pire que la clope. Une "occupation" en remplaçant une autre.



Voilà le monologue est fini. Et  vous lecteurs, de quoi vous êtes vous rendu compte avec cette loi anti-tabac ? J'attends vos réactions.



Une dernière chose. Je vous donne mon avis sur cette "loi", c'est qu'il aurait été sans doute plus simple et de bon sens de laisser le choix aux cafetiers et restaurateurs de se faire fumeur ou non fumeur. La clientèle se serait répartie en fonction. Et beaucoup n'auraient pas eu a subir une loi sans doute bien intentionnée, mais absolument imbécile et liberticide (fasciste aussi, ouai on peut dire, mais après les fumeurs ne peuvent s'en prendre qu'à eux même... NA ! :-p). Tiens et que deviennent les bars à narghilé alors ? Ceux là qui avaient fleuris ces derniers mois à Meaux. Sont-ils tous fermés ?  






PS : Tiens,  je vous met un petit clip d'apropos en bonus (ça va devenir une habitude ^^) : Volutes par Alain Bashung (un très beau clip en noir et blanc de Jean-Baptiste Mondino) Enjoy ;-)  

 

Rédigé par F.B.

Publié dans #100 Questions de Société

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J
Vous m'épatez F.B., je trouve votre blog bien fait, vos analyses percutantes même quand je ne les partage pas. Vous trouvez le temps de visiter presque toute notre ville plusieurs fois par semaine où allez vous donc trouver cette énergie? Il y'a en vous quelque chose de sarko (lol). dommage que nous ne soyons pas de la même équipe sa déménagerais ^^.Pour le Tabac, moi qui suis un très gros fumeur, je trouve que cette loi est bien. Elle ne m'empêche pas de fumer mais d'empoisonner les non-fumeurs et ça c'est bien.Il est vrai que je termine souvent mes conversations à l'extérieur ça me genait au début mais je me suis rendu compte que je dépensais moins et que je parlais à des gens nouveaux dont je ne partage pas habituellement la table et ça aussi c'est bien.Je suis navré pour les commerces de narguilé mais en même temps il faut différencier ceux qui existaient avent la loi (ils méritent une indemnisation) de ceux qui,malgré l'approche de la date fatidique ont quand même créer un commerce appelé à mourrir (voilà un an que nous savons que cette interdiction allait être mise en application). Ils ont pris un pari, ils ont perdu!
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B
On ne choisit pas sa mort, mais on multiplie au cours de son existence les risques statistiques de subir celle-ci ou celle là. J'ai bien dit "statistiques" car des non fumeurs même pas passifs chopant un cancer du poumon à 30 ans, ça existe, comme des tabaco-ivrognes passant le cap des nonantes.Personnellement, j'ai multiplié (je me calme^^) les circonstances où une mort accidentelle pouvait survenir, mais elle n'aurait entraîné personne d'autre que moi en survenant. Et des "pères tranquilles" s'il en est claquent en tombant de leur escabeau..._________________Bon, un patron de bar décide de rester "fumeur". Sa serveuse dont les bronches sont fragiles a le choix entre continuer d'encaisser (et il y a plusieurs milliers de morts causées par le tabagisme passif) ou de démissionner, ce qui est génial par ces temps de plein emploi. Un tenancier de bar décide de passer non fumeur et fera inéluctablement faillite, la majorité des clients clopeurs allant ailleurs. Il y a des fois où, selon l'adage de Lacordaire, entre le fort et le faible, c'est la loi qui protège et la liberté qui opprime.Je rajeunis avec ce débat, merci. Déjà,quand on a limité les vitesses sur les routes, imposé le port de la ceinture etc. On a économisé 15.000 vies humaines par an, sans compter les innombrables mutilés. Et on parlait déjà de restriction des libertés, de mesures fascistes, etc. (je rêve de faire vivre l'équivalent de deux jours de camp de concentration (deux, seulement; je ne suis pas méchant) à tous ceux qui balancent du fascisme partout, moi qui ai eu une bonne partie de ma famille montée au ciel par une cheminée)Pour la consommation d'aloccol sur la voie publique: ou bien le délit d'ivresse publique est caractérisé et dans ce cas la loi prévoit la situation: rétention en cellule de dégrisement et passage devant le tribunal adéquat qui peut prendre les santions nécessaires (amende, prison avec sursis, injonction de soin, etc.) ou il n'y a que consommation et je suis à peu près persuadé que si les consommateurs sont en début de pochetronnage, encore non imbibés, ils hurleront à l'atteinte des libertés et seront soutenus par une bonne part du voisinage (sauf bleus en nombre impressionnant et dissuasif mais ça non plus ça ne plait pas: selon la chanson de Brassens: dès qu'il s'agit d'rosser les cognes, tout le monde se réconcilie")Il y a également l'autre risque: que si le pochetronneur est traqué sur la voie publique, il s'adonne à sa connerie en se planquant et meure des suites de son coma éthylique (déshydratation, autres causes) faute d'avoir été repéré à temps. J'imagine les bases de pont, certains bords de Marne isolés, des caves, des boxes, etc. servir à cela Sans parler, une fois que tout ce petit monde sera désinhibé sans être saoul, des risques de tournantes dans le cas où une seule fille se retrouve avec plusieurs mecs qui, sobres, ne se lâcheraient jamais ainsi. Alors bien sûr que je suis pour l'interdiction de consommer de l'alcool sur la voie publique (et même de la vente aux mineurs, persuadé néanmoins qu'elle sera détournée en une semaine), et je dirais que cette interdiction vaut pour majeurs et mineurs et dans tous les quartiers, mais avec le sentiment qu'on aura (forcément) des effets pervers à étudier et à analyser pour mesurer toutes les conséquences.PS: la réponse à l'avant dernière question est NON. Ne sont habilités à exercer des actes de police judiciaire que des APJ ou OPJ. Il ferait beau voir que n'importe quel pignouf se sente le droit d'interpréter comme il le veut la loi et ses procédures, pour m'interpeller pour tel ou tel motif! L'association dont vous évoquez l'existence ça porterait un nom: MILICE de quartier.je veux bien obéir à des lois si elles ont été votées selon les règles démocratiques; mais à condition que ce soient les gens dont c'est le métier (les forces de l'ordre) qui m'y enjoignent en respectant les procédures. (hors le cas extrême évidemment d'assistance, ou non, à personne en danger où c'est le devoir de chacun d'intervenir dans la mesure de ses moyens. ) Disons que si je vois des ados beurrés se mettant en danger parce que sur la VP ils ne se contrôlent plus, ou mettant les autres en danger, je ferai le 17, je déclinerai mon identité et je relaterai les faits (si je les sens accessibles, encore, au raisonnement, j'aurai peut être tenté de leur en parler avant, mais j'avoue que cette probabilité va diminuant de mois en mois, vu la montée de la violence gratuite. Nulle envie de me faire casser la gueule)Maintenant, la présence dans un établissement scolaire en état d'ébriété (état acquis dedans ou dehors), ça doit avoir une et une seule conséquence: le passage en conseil de discipline habilité à prononcer des sanctions exemplaires.****************LE MOMENT DE L'HUMANISME, après le MOMENT VIEUX CON.Il faut quand même que la société que l'on propose à nos ados soit déliquescente pour que beaucoup n'aient plus pour idéal que la thune vite gagnée à n'importe quel prix en écrasant l'autre, pour seule idée de loisirs que la défonce avec n'importe quoi. Ca me rend très triste, ça.
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B
Je récuse totalement l'argument "faut bien mourir de quelque chose"D'abord parce qu'il est beaucoup facile de dire ça à moins de trente ans que quand on voit l'échéance se rapprocher, ensuite parce que je veux bien mourir de façon anticipée des conséquences des actes que je commets, pas de ceux que d'autres me font subir. Si je meurs à cause d'un cancer du poumon et que j'ai fumé deux paquets par jours, je saurai pourquoi. Si je l'ai chopé parce que - pas le choix - j'ai bossé comme serveur ou comme secrétaire dans un bureau plein de clopeurs, c'est différent. Et il y a des manières plus agréables et plus rapides de mourir. Vous verrez que dans quelques semaines - voire quelques mois - le pli sera pris et que la fréquentation des bars et boîtes sera la même. Idem, les buralistes vendront peu ou prou la même quantité de produits (sinon, le tabagisme diminuant et la santé s'améliorant forcément, on pourrait envisager évidemment d'augmenter leurs marges par maintien du prix et diminuution des taxes qui constituent l'essentiel du prix du tabac, les finances publiques n'y perdraient pas)Pour vos suggestions concernant l'alcool, ce n'est pas possible. La France étant un pays où il existe (encore) des procédures à respecter, les forces de l'ordre ne peuvent pas confisquer quoi que ce soit sans faire un dépôt sous scellés pour mettre le tout à la disposition de la justice (en plus ça, la PM n'a même pas le droit de le faire). Si un policier relevait l'infraction (qui peut être anodine) c'est automatiquement une inscription sur le fichier du STIC et l'impossibilité, dix ans après, d'avoir un badge pour bosser dans l'aérien comme bagagiste ou... pilote de ligne, d'être vigile, OPJ, etc. Cher payé pour un petit con qui partagerait un pack de six bières avec deux potes. En revanche, en cas d'ivresse avérée sur la voie publique, le délit est constitué... la prévention peut être d'informer les jeunes des conséquences médicales et... légales de tels délits.Je vais vous faire bondir, mais l'époque que j'ai connue où les hirondelles foutaient une bonne volée à coup de pélerine sur les cuisses aux petits cons dont je faisais partie quand ils avaient été gaulés sur la place publique à faire une ânerie "raisonnable", sans remplir le moindre papier, était finalement une meilleure manière de faire régner l'ordre sans hypothéquer l'avenir des individus (ça m'est arrivé plus souvent qu'à mon tour^^) Parce qu'on aurait verbalisé certaines de mes bêtises passées, je ne serais jamais devenu enseignant... et pourtant je crois qu'avec le plomb qui m'est venu plus tard dans la tête, je n'étais pas le pire.PS: pour les mégots sur les trottoirs, c'est vrai. Mais il y a deux palliatifs: les "boîtes à sable" sorties tous les matins devant les porches de bureaux et nettoyées chaque soir, ou les cendriers portatifs avec couvercle (ça commence à se vendre)Foutons la paix aux fumeurs pour le moment, laissons-les digérer les "pauses dehors" pour assouvir leur assuétude, avant de leur imposer une nouvelle contrainte. J'ai beau détester les trottoirs sales (encore qu'un mégot m'emmerde beaucoup moins au sens propre qu'un étron de clébard, et à Meaux on est gâtés de ce côté!), j'accepte de grand coeur ce sacrifice temporaire.
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F
Ah mais pour avoir le choix de sa mort... je ne sais pas si beaucoup d'entre nous l'auront ! lol ^^... Par contre on aurait pu faire choisir les cafetiers, je maintiens, sur être établissement fumeurs, ou non fumeurs. En laissant décider les employers de ce qu'eux souhaitaient. On aurait pu avoir des critères de sélection pour définir bars fumeurs et non fumeurs : établissements vendants du tabac, bar à chicha, autorisés  à etre fumeur. Café faisant espace restauration non fumeur. salons de thés non fumeurs, coffe shop fumeurs, etc... là je ne suis pas sur qu'en mettant tout le monde à égalité de traitement on a bien fait. J'aurai préféré qu'on joue la spécialisation et la diversité desétablissements. Si il est évident aujourd'hui que dans un bus, dans un avion, dans un cinéma, un restaurant, on ne fume pas, parce que là, la clope devient une vraie nuisance, il y a des lieux de convivialité, (de part leur nature de rencontre), populaires, dans lesquels la cigarette fait parti intégrante des pratiques. Et la clope n'est pas vécu comme une gene. On a pris une décision d'autorité, à cause de ce qu'on a estimé être un abus généralisé mettant en danger la santé publique, et privant les individus d'un choix qui est est de fumer en public avec ses semblables... Est-ce bien ou mal ? C'est pas moi que ça touche directement, je suis non fumeur. Je n'ai pas à m'en plaindre de cette loi. Je devrait me réjouir même. Mais je trouve dommage de relayer dans la sphère privée quelque chose qui est socialisant, et que cette interdiction touche les lieux de cette socialisation. Déjà que les gens ne se parlent plus... Et puis la clope c'est peut-etre dangereux pour la santé mais ça l'est peut-être moins que la religion ;-) (qui elle va peut-etre faire son retour dans l'espace public si j'ai bien compris... )_______________________Pour ce qui est de la confiscation de l'alcool quand il est consommé sur la voie publique, j'imagine bien que le mec bourré si il est vraiment noir y a peu de chance qu'il se rende compte qu'on lui a pris sa bibine... Pareile qu'est-ce que vous voulez que disent des mômes, des lycéens, en train de descendre une bouteille sur un banc, si un bleu vient les voire, leur fait un peu la morale en allant jusqu'à leur prendre la biture des mains... "pour leur bien" ? qu'est-ce que vous voulez que disent leurs parents, que disent les gens ? Ce n'est que bon sens ? Si la loi interdit d'agir comme ça aux policiers communaux (par exemples), pour des raisons de paperasse et de bureaucratie... qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ! Mais si un policier municipal, un vigile, ne le peut pas, est-ce qu'une association en aurait elle le droit ? Est-ce qu'un civil en aurait le droit ? Enfin on est d'accord c'est bien de consommer de l'alcool sur la voix publique, à raison de plus si ce sont des mineurs ou des jeunes qui boivent, qui est remis en cause ici. Pas autre chose. Mais ça m'étonne qu'il n'y a pas quelque chose de prévu en ce sens ? J'ai entendu parlé récemment du même genre d'interdiction mais sur les Champs Elysées à Paris... : http://paris.8.evous.fr/Plus-d-alcool-sur-les-Champs,1529.html
T
Que dire de plus ? je suis pour ainsi dire d'accord avec tout l'article. J'ajouterais seulement que je suis surpris un an après la mise en application de cette loi pour les autres établissements, de voir que les trottoirs sont devenus de véritables cendriers géants. J'avais entendu parler d'amendes pour les contrevenants mais il semble qu'elles ne soient jamais attribuées à quiconque. Il suffit de voir ceux devant certaines admisnistrations ou commerce pour n'en pas douter. Allez faire un tour aux abord de la cité administrative vous serez éffaré, en tous cas moi je le suis.Cette loi à de bons côtés, mais aussi de mauvais, et j'espère vraiment qu'elle ne sera pas la cause de faillite pour certains commerçants, car là ce serait le comble à mon avis.
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F
Pour la faillite ça semble etre déjà le cas pour les bar à chicha dont on parlait précédement... mais ça semble être le cas pour les petits cafés des villages. Ou j'imagine aussi pour les petits cafés dans les grandes ville : vous allez sur le boulevard de La Chapelle à Paris, c'est vraiment que des petits établissments de ce genre, dans un quartier très populo, je pense que les patrons de ces établissements doivent faire la gueule.
B
Les bars à narghilés subissent la loi commune et c'est bien la seule aberration que je déplore.On ne pouvait pas "laisser le choix" aux cafetiers, car la majorité voulait rester "fumeur" et donc elle n'aurait eu aucun impact. Et il n'est pas question que des clients ni des patrons mais aussi du personnel qui a le droit d'être protégé. Et quand il y a trois millions de chômeurs, on ne refuse pas un emploi pour cause de présence de fumée...Pour le reste, les odeurs de "vieille bière" et de "tabac froid sur les murs" finiront bien par s'estomper et les clopeurs sauront peu à peu augmenter le temps de latence avant la prise de leur drogue favorite. Plus personne ne se rebelle dans les avions, et je vous assure que les premiers temps, les neuf heures de paris cayenne semblaient un supplice terrifiant à certains qui ne pouvaient pas aller faire un petit tour dehors en ouvrant le porte pour fumer sur l'aile.Pour les gosses en public, je m'étonne à chacun de mes voyages au Brésil de constater à chaque fois à quel point ils sont peu chiants, agréables, marrants et toniques sans pour autant déranger les adultes et à quel point les petits monstres européens devraient à peu près tous être jetés dans les fleuves avec une grosse pierre attachée au cou (bon, je me calme et calmez vous aussi: ils devront payer votre retraite, Fabien^^)Pour l'alcool nous sommes en phase, mais quoi faire? Si on interdit sa vente aux mineurs, on créera de suite une nouvelle catégorie de dealers, des jeunes majeurs qui la refileront contre une petite commission.Si j'étais répressif, je dirais: "interdire sa consommation à l'extérieur sous peine de PV" mais je pense qu'on est assez traqués comme ça pour ne pas rajouter aux bleus une oppportunité de nous courir après (même si je ne bois pas de vodka aux trinitaires)PS: si cette loi était "fasciste", les contrevenants seraient passés à tabac (sans mauvais jeu de mot) par des milices, et condamnés à boire en public un litre d'huile de ricin (imaginez les conséquences ultérieures). Le poids des mots... Et on a aussi qualifié de "liberticides" les lois qui ont fait passer de 20.000 à 5.000 le nombre de morts sur les routes.
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F
C'est une vachement bonne idée l'huile de ricin ! Tiens allé, je suis pour le retour des chatiments corporels en place publique ! Ca mettrait de l'animation à peu de frais... Et puis connaissant les gens, une animation permanente. lol. Idée à creuser non ?  ^^ Et puis pensez y ça ferait renaitre les petits boulots : charpentier, pour construire les gibets, les roues et les accessoires, et le retour des bourreau.  Pour les morts de la cigarette écoutez... faut bien mourir d'un truc un jour ! lol. Si on peut plus boire, ni manger, ni fumer, ni baiser... on va se faire chier ! Nous restera plus qu'a mourir de vieillesse... O vision enchanteresse du future... lol. On se croirait dans un roman d'anticipation ! Z'avez lu Barjavel ? C'est sympa sa vision de notre futur. ^^Sans plaisanter. Pour la "répression de l'alcool sur la voix publique", ben voila une mission type de prévention d'une police municipale. Puisque de toute manière pour donner une amende il faut prendre la personne sur le fait, donc avoir la présence d'un représentant de l'ordre, pourquoi pas juste demander a ce dernier de confisquer la bouteille. Tout simplement. La prendre à celui qui est en infraction gentiment, avec pédagogie, en lui faisant un grand sourire, et soit l'inviter a rentrer chez lui pour la boire soit lui vider dans le caniveau. Au besoin lui faire la leçon, ou si le mal est fait l'emmener faire un tour pour le dégriser. ça surtout quand ça concerne un gamin. Après ça ne concerne heureusement pas tout le monde . Il peut m'arrive comme à chacun d'aller chercher une bouteille d'alcool pour une soirée, une fête etc, mais c'est pour emporter pas consommer sur place ^^.