SDRIF : espaces urbanisés (2)
Publié le 19 Janvier 2007
L'une des principales préoccupations du Schéma directeur est l'urbanisation du territoire de l'Île-de-France. Et dans une optique de développement durable, la nouvelle mouture du Schéma Directeur, semble vouloir mettre un frein à l'étalement urbain tel qu'il se fait depuis des années, et devenue marque de la grande banlieue de Paris. Fini donc de la ville pavillonnaire ?
Dans sa forme, et on peut le constater notamment sur la zone de Disney, la ville du "tout pavillonnaire", dite aussi "ville automobile", est à la fois énormément consommatrice d'espace, mais aussi de réseaux, d'énergie, et perd en efficacité dés lors qu'il s'agit, par exemple, des transports collectifs. Personnellement, j'aurais tendance à aller contre cette forme d'urbanisme. Car si il est agréable de posséder sa propre maison, la ville constituée par le pavillonnaire, dans laquelle on ne peut bouger sans voiture, où tout est loin (commerces, culture, équipements...), où les relations sociales sont souvent reléguées à leur minimum, tout ça ne fait pas la ville. Que l'on se rassure, on ne nous forcera pas tous à vivre dans du logement collectif d'ici demain. Seulement, la limitation de l'étalement urbain (chose que je trouve juste), finira par figer d'ici quelques années le parc de maison individuelle (en construction neuve du moins !).
La ville aura aussi, plus tendance à se faire sur elle-même. A l'intérieure de ses limites actuelles. On détruira pour reconstruire, comme aujourd'hui ce que l'on voit à Meaux sur les quartiers de Beauval-Dunant. Et y compris sur les actuelles zones pavillonaires.
Autour de Meaux le paysage évoluera probablement peu par rapport à ce qu'il est aujourd'hui. Un îlot d'urbanité, avant poste de l'agglomération parisienne, au milieu d'espaces peu urbanisés.
Certaines zones, parce qu'elles se trouveront bien desservies par les infrastructures, comme la ville d'Esbly, auront tendance à se densifier en habitat, en commerce, en équipements. A l'inverse, d'autres espaces se videront (cf. sur plan : zones hachurées en jaune). Ce pourrait être le cas de villages autour de Lizy-sur-Ourcq, la Ferté Millon, Coulommiers, etc... En cela le développement des infrastructures de transports (et surtout des transports collectifs), sera déterminant !