Eclairage public.

Publié le 27 Novembre 2006

Evelyne m'a envoyé ce mail dernièrement. Elle s'inquiète de l'absence d'éclairage public le soir devant l'école Alain 2

"Je suis une mamie active. J’habite Meaux depuis toujours, ma fille a été scolarisée à Meaux. C’est maintenant le tour de mes petits-fils de fréquenter les écoles meldoises.
Ce jeudi 23 novembre, j’étais chargée d’aller chercher mon petit-fils de 6 ans à la sortie de « l’étude ». La sortie des élèves était à 17 H 45.
Je me suis approchée du portail où les parents s’agglutinaient et j’ai compris pourquoi : l’éclairage public à la sortie d’Alain II à Beauval était en panne et depuis plusieurs semaines ! Il faisait nuit et n’importe quoi, le pire peut-être, aurait pu arriver : allez repérer un enfant dont vous ignorez tout de l’habillement de surcroît ! Les employées de l’école faisaient leur possible pour que tout se passe bien mais il aurait suffit à un gamin de se faufiler ou à….un adulte de le faire...

Remettez-nous l’éclairage !

Une mamie inquiète."

(Evelyne Sidibé)

Rédigé par F.B.

Publié dans #040 Les meldois parlent aux meldois

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L
Eh bien comme je sais à peu près ce qu'il faut faire pour avoir été intégré à une cellule "risques majeurs", j'en ferai une note sur mon propre blog, espérant qu'elle sera répercutée un maximum (libre de tous droits, citez juste vos sources^^)Commençons justement par la bonne attitude: nous partager nous mêmes les informations, les diffuser, ne pas tout attendre des pouvoirs.Parce qu'en cas de sinistre majeur, les pouvoirs n'existent plus, ou ils sont bien trop occupés! ^^
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L
Bon, pour une fois que ce n\\\'est pas moi le râleur mais que je suis dans la posture du défenseur contre les râleurs, je vais en profiter, lol. Effectivement, je supporte peut être mieux que d\\\'autres ce genre de petits désagréments, parce que j\\\'ai vécu quelques années de ma vie sans électricité et en potabilisant moi même mon eau de consommation (quand je n\\\'en manquais pas). Je ne fais pas de misérabilisme: j\\\'avais des compensations. Peut être aussi que pour avoir vécu hébergé chez des amis, dans une des favelas les plus sordides de Belém, j\\\'ai des éléments de comparaison.Rassurez vous, moi également je râlerais si ma rue (c\\\'est d\\\'ailleurs arrivé quelques fois) se retrouvait dans le noir. Râler, c\\\'est sain, ça entretient l\\\'organisme, le tonus. Mais je ne sombrerais pas pour autant dans les peurs sous jacente (il y a deux siècles, c\\\'était le grand méchant loup, maintenant c\\\'est le pédo-criminel). Je préviendrais les gens concernés, et faute d\\\'intervention rapide ou d\\\'explication sur les raisons de l\\\'intervention différée (parce qu\\\'il y a des impondérables techniques),  je passerais à un niveau de râlerie supérieure. Et là, quand je m\\\'y mets, je sais faire. En l\\\'espèce, pour cette histoire de ponton que j\\\'ai relatée, je crois me souvenir que j\\\'ai pris mon annuaire, que j\\\'ai trouvé le standard de la mairie, qu\\\'en trente secondes j\\\'ai été aiguillé vers une personne concernée qui a pris note du problème que je soulevais, et que quand je suis rentré de mon marché environ deux heures plus tard, je voyais des gens s\\\'activer pour prendre des mesures provisoires. Je précise aussi que je n\\\'avais strictement aucun intérêt personnel dans l\\\'affaire, n\\\'ayant pas de bateau. J\\\'ai réagi naturellement, comme cela, comme tout citoyen se doit de le faire ne serait ce que pour diminuer son imposition ou veiller à ce que son produit soit mieux employé.Simplement, je me dis que les gens sont devenus bien douillets, bien fragiles, et ça m\\\'inquiète sérieusement. Qu\\\'un risque majeur survienne - à savoir une catastrophe qui détructure gravement la cohésion sociale, je les vois mal barrés pour assumer. Et entre les séismes possibles n\\\'importe où (même si les risques sont faibles en région parisienne), les inondations, les pandémies, les actes de terrorisme, la guerre,  comment s\\\'en sortiront psychologiquement ceux qui ont l\\\'air traumatisé par une panne de réverbère? Qui de nos jours a, chez lui, de quoi se suffire à lui même trois jours le temps que des secours s\\\'organisent, un poste de radio à piles pour capter des communiqués et instructions publiques, une lampe de poche qui fonctionne - bref qui peut être autonome pour laisser les secours se consacrer aux gens qui sont dans la mouise et pas à ceux qui s\\\'y sont mis par leur imprévoyance?Qui, l\\\'hiver, a dans sa voiture une couverture de survie (3 euros, on peut en mettre 20 dans une boîte à gants), une lampe de poche, une bouteille d\\\'eau et un paquet de pain d\\\'épice, par exemple, pour "patienter" en cas de blocage? Moi j\\\'avais ça quand je roulais en bagnole, et quand j\\\'ai été bloqué par une température glaciale pendant des heures sur une autoroute, je pouvais voir venir contrairement à mes innombrables voisins, dont je me demande comment ils auraient survécu à l\\\'exode de juin 1940 subi par leurs parents ou grands parents! Tiens, si 5 ou six des parents, devant cette école, avaient eu cette lampe de poche dans leur voiture et étaient allé la chercher pour le bien commun, le problème ponctuel était réglé! Alors je persiste, un réverbère en panne 24 ou 48 heures, ce n\\\'est pas grave. Plus, si le fait a été signalé, c\\\'est de la désinvolture, effectivement. (sauf rares situations dues à des problèmes techniques insolubles). Dans le premier cas, on prend la situation avec bonne humeur, dans l\\\'autre, on ne râle pas in petto, on proteste vigoureusement., on lâche les fauves, on se déchaîne^^****************Beauvalais? Beauvalois? je ne sais pas ce qui est "retenu" comme appelation, mais en France on affecte plutôt  "val" à "valois", contrairement à ce qui se dit chez les Helvètes.Et pourquoi ne dirait-on pas les Beauvalois (ou Beauvalais^^) même si Beauval n\\\'est pas une commune indépendante, quand on dit bien les Montmartrois, les Ménilmontais, les Montparnassiens?  Pitié, ne m\\\'accusez pas, ne me faites pas accuser de visées séparatistes, j\\\'ai déjà bien assez d\\\'ennuis comme ça!^^
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F
Les gens s'adpatent. Nous ne sommes pas dans une favella, ni en situation de guerre, ni de catastrophe naturelle (bien que des hivers froids, des tempêtes, des pannes de courant ou innondations, on en a aussi connu dans la région, et il n'y a pas si longtemps). Nous sommes dans une société qui garanti un certain comfort... tant mieux. Et surtout si ça peut nous laisser un peu insouciant. Je préfère gueuler pour une panne de courant, que gueuler pour pouvoir manger.Alors certe ce confort est fragile. Et certainement que le jour où, on soit en délicate situation. Mais le confort rend mou, c'est comme ça !Il serait surement souhaitable de connaitre ce qu'il y a à faire en cas d'imprévu (un peu comme quand on dit à nos vieux de boire en cas de forte chaleur... ok c'est hors sujet). "Prévoir et agir en cas de problème". Mais est-ce que celà doit partir d'une démarche personnelle des gens ? Il faudrait peut-être nous éduquer un peu sur la question. De toute évidence nous ne le sommes pas assez !Alors à quand les spots télé? Les cours dans les écoles ? Le brevet de secourisme obligatoire ?... en plus il me semble qu'en voilà des démarches qui pourrait aider a former des citoyens responsables (peut-etre à inclure dans un passeport citoyenneté jeunesse, non ?)
L
Je ne suis pas un fan de la municipalité, je crois que ça commence à se savoir, mais il ne faut quand même pas tomber dans la paranoïa. Une sortie d'école dans le noir, une fois, certainement à cause d'un dysfonctionnement imprévu et tout de suite, image sous-jacente du pédocriminel prédateur qui va enlever des petites victimes! Réflexe citoyen normal: qui pense à décrocher son téléphone pour avertir les services concernés? Je l'ai fait une fois, parce qu'un des pontons sur la Marne menaçait de se décrocher. Chaleureux remerciements de mon interlocuteur, qui envoyait de suite une équipe constater la situation et mettre un palliatif provisoire. Combien sont les citoyens à agir ainsi? Oui, dans une ville il y a des pannes. A Meaux plus qu'ailleurs? Je ne crois pas. Bien sûr, ça pourrait être mieux; ça pourrait aussi être bien pire... Oui, un quartier neuf, il faut plusieurs années pour l'équiper.  Pour étaler les dépenses, d'une part, et pour réfléchir à bon escient. Puisque l'aimable commentateur de la Grande Île se juge défavorisé par rapport aux beauvalois, ira-t-il jusqu'à déménager dans le dit quartier?
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F
"Beauvalois?" Attention cher RDC, le quartier de Beauval n'est pas encore une ville a part entière, de ce que je sais ! En plus je crois que le terme est plutôt Beauvaliens, mais je m'égare lol...Plus sérieusement, je vous trouve un peu sévère avec les personnes qui se sont exprimées dans ce post. Ne serait-ce que de par le fait, celui-ci illustre deux choses pas négligeables : que des personnes d'une part se sentent "délaissés" par leur municipalité, et d'autre part qu'elles ne savent possiblement pas où trouver le bon interlocuteur.J'irai même jusque dire que de diffuser ce genre de réclamation (justifiée, je le pense sincèrement), montre aussi aux autres habitants que des gens s'intérrogent sur leur ville. Vous même avez le réflexe (sous couvert de devoir civique) d'aller informer un service d'un problème existant. Et c'est très bien, mais assez exceptionel (tout le monde n'a pas ce réflexe là). Et que cela soit fait dans la discretion, donne comme si le problème n'avait jamais existé... Me fais-je bien comprendre ? Personne, aucune administration, aucun organisme, n'est omniscient et sais tout sur tout. Il faut les aider. Il faut signaler quand quelque chose ne va pas. Faire son devoir de citoyen, ou plutôt son devoir civique. Mais celà ne va pas forcément de soit.  D'où, l'intérêt de ce genre de témoignage, qui peut aider aussi les gens, et leur faire comprendre comment ré-agir, comment communiquer et avec qui, plutôt que de rester souvent passif, ou se sentir impuissant (et parler dans le vide) même lorsqu'il s'agit de "petits" souscis du quotidien. Souvent une question de comfort. Pour ce qui est de l'éclairage à la sortie de l'école une question de sécurité (même sans tomber dans la paranoïa) : une chute ça peut arriver aussi.Après on peut être taxé de raleur. J'en suis un et c'est probablement l'une des raisons de l'existence de ce blog. Et qui, j'y veillerais, ne deviendra pas non plus un bureau des pleurs.Reste aussi le fait que des disfonctionnement, ça arrive partout. Même dans un centre ville à l'image "bourgeoise". que légitimement on a le droit de se sentir délaisser, et que l'on a le droit aussi de se faire entendre si ça ne va pas... Je rappelerais aussi que dire que certaines rues ne sont pas éclairées, même si ce n'est pas grave (ok), n'est pas une réclamation égoiste, ou un caprice. C'est bien aussi a la communauté que pense les personnes qui s'inquiètent. Enfin je soumet une idée à la municipalité (si bien sur celà n'existe pas, mais je ne crois pas) : communiquer aux habitants un simple numéro, unique, vers un standard qui permettent de récolter les demandes et réclmations concernant les problemes de fonctionnement de la ville, et de pouvoir les informer le cas échéant ! Je pense que parmis les gens qui ont déjà téléphoner pour ce genre de faits, beaucoup on du passer par l'accueil de la mairie, et ce n'est peut-etre pas l'idéal, et entre les numéros de chaque services on peut s'y perdre... donc bref, une hotline spéciale ville de Meaux ? Qu'en pensez vous ? (je me demande si ça n'existe pas déjà quand meme... enfin si c'est le cas, je serais ravi que l'on me fournisse le numéro, je le mettrais en lien sur Meaux (le blog). Merci.)
L
Bonsoir, <br /> pour information, il est très coutumier  à la ville de Meaux de couper l'electricité dans certains quartiers non visibles  de la Ville<br /> en hiver après les débauches de consommation d'electricité des fêtes de fin d'année<br /> les meldois de certains quartiers ont l'habitude de rentrer dans le noir le + complet et le + stressant pendant plusieurs mois, <br /> je parle de vécu, <br /> le quartier de la grande ile a pris l'habitude de vivre dans le noir en hiver, <br /> déjà que l'on  a  qu'une pathétique guirlande de noel pour nous réjouir, <br /> c'est normal nous sommes un tout petit quartier avec seulement une quinzaine d'immeubles quasi neufs, sans compter ceux qui sont en construction, <br /> une jolie vue sur l'écluse cornillon totalement oubliée, <br /> tant pis pour les petits vieux, ils n'ont qu'à rester dans leur foyer<br /> On ne peut pas payer des impots et taxes exhorbitantes pour embellir et éclairer beauval et en profiter dans nos quarteirs laissés à l'abandon, <br /> Cordialement<br />  <br />  
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F
J'ai constaté aussi que certains quartiers, certaines rues de Meaux (y compris en plein centre ville), étaient touchés par des minis blackout. Mais quant à en connaitre la cause réelle ?<br /> La responsabilité en vient-elle des investissements faits à Beauval ? Vraisemblablement non. Non, en terme d'argent, puisque ce ne sont pas pour l'essentiel les impôts des meldois qui payent tout ces travaux, mais y participent en faible partie et indirectement par des subventions (régionales, voir nationales : ANRU). En personnes non plus, puisque les travaux ne sont pas réalisés par les employés municipaux (et encore moins les électriciens), mais soutraités auprès de sociétés privées (comme ce là se fait partout depuis quelques temps...)<br /> Alors est-ce la cause des illuminations de noël ? Pour l'instant elles à ce que je sais elles ne fonctionnent pas encore. Dans le doute, abstenons nous de les incriminées.Mais alors quoi ?Je ne sais qu'une chose, c'est que la ville dans son PLU a intégré un plan lumière (au même titre que le plan oxygène qui concerne les espaces verts, les modes de déplacements doux...), qui aborde justement cette question ; en terme d'éclairage de l'espace publique, d'économie, de dévelopement durable, de mise en valeur du patrimoine, etc. Bon. La dernière fois que j'en ai entendu parlé, on m'a dit que c'était du "bla bla". Ca remonte un peu, mais je doute que ça ai vraiment évolué depuis. Sinon reste à se renseigner auprès de la direction des services techniques de la ville.