Les meldois parlent aux meldois : "Faisons du chien le meilleur ami de la propreté !"
Publié le 28 Avril 2008
"Et crottes alors !"
Par Philippe Chataignier (blog : http://cynophil.spaces.live.com/ )
"Qui n’a jamais pesté contre les chiens en marchant dans une crotte ou en constatant un espace vert public souillé ? En effet, la pollution animale représente une des sources majeures du mécontentement des piétons. Au-delà de la gêne causée, les déjections canines sont à la fois dangereuses, sources d’accidents et porteuses de maladies, notamment dans les espaces fréquentés par les jeunes enfants. Si les chiens sont réputés être les meilleurs amis des hommes, ils demeurent encore bien souvent les pires ennemis des trottoirs propres.
Mais qui est le premier responsable : le chien ou son maître ?
Nous rêvons tous de trottoirs propres... . Et si le rêve devenait réalité...?
Un peu de civisme peut venir à bout de ce petit désagrément. Il s’agit d’éduquer les propriétaires à un geste civique simple mais efficace consistant à ramasser les crottes de leurs chiens.
"Ramasser ce n'est pas s'abaisser, ça porte bonheur !"
Pourquoi ramasser ?
Ramasser les crottes de son chien est un acte « bio » et non dégradant. Au contraire, il marque le respect que chaque propriétaire peut avoir pour les autres et l’environnement. Par ce geste, on contribue à faire accepter son chien par les autres, on donne une meilleure image de soi et de son animal, on garde sa ville propre.
Mode d’emploi :
Une fois le compagnon à quatre pattes mené au caniveau pour y faire ses besoins, les propriétaires de chiens sont invités à appliquer la méthode du sac.
Il suffit de se munir d’un petit sac, de l’ouvrir et de l’enfiler comme un gant autour de la main, de ramasser « l’objet du délit », de refermer hermétiquement le sac autour, et enfin de le jeter dans la poubelle la plus proche.
Pour nous changer la ville, faîtes le bon geste, mettez la main à la «poche » et hop, « l’affaire » est dans le sac !
Le choix du ramassage répond à l’une des priorités de la Ville de Meaux : maintenir une ville propre et accueillante, mais aussi parce que ramasser les déjections de son chien est un acte de citoyen. Bien sûr, certains peuvent s’interroger sur le manque d’espaces dédiés aux chiens. Mais, à travers la propreté, c’est l’image d’un quartier, d’une ville qui se joue. C’est une affaire de réflexe individuel dont la réponse ne peut être qu’individuelle.
Toutes ces nuisances résolues par de simples petits sacs… pensez-y ! "