Le conseil général de Seine-et-Marne parle de pistes cyclables... et il en parle bien !

Publié le 5 Décembre 2007

Un petit article parut dans le dernier Seine-et-Marne Magazine, que devraient peut-être lire les élus meldois. Il est de notoriété publique que Jean François Copé et son équipe ne sont pas tellement "en amour" avec le conseil Général. Une histoire de favoritisme partisan à ce qu'il paraitrait, qui ferait que les aides du département se feraient plus rares pour Meaux que pour d'autres villes du département (pour info, Meaux à droite et 77 à gauche ! ). Sérieux ou pas... et si on profitait de ce sujet pour enterrer la hache de guerre ? 

Enfin je dis ça mais peut-être que des dispositions ont déjà été prises ? 




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LA SEINE ET MARNE EN VELO 

Le Conseil général adopte son schéma départemental des itinéraires cyclables. Objectif : développer la pratique du vélo en Seine-et-Marne. Circuler à vélo dans toute la Seine-et-Marne ? Avec un patrimoine naturel si vaste et si varié, notre département a tout pour permettre à ses habitants de bouger malin tout en respirant l'air frais. Encore faut-il disposer d'espaces et d'itinéraires adaptés.

Première étape sur le chemin d'un véritable développement de la pratique du vélo, le Conseil général vient d'adopter, après 2 ans de travail, un schéma départemental des itinéraires cyclables (SDIC). Objectif : offrir aux aménageurs (notamment les Maires) des informations techniques et financières actualisées et pertinentes pour développer, sur leurs territoires, de nouveaux itinéraires pour les vélos. En plus des aménagements déjà existants, ce schéma propose 104 "lignes de désir" systématiquement identifiées et cartographiées qui permettent un maillage du territoire.

Très concrètement, en plus de la mise à disposition gratuite de ce guide aux élus, le Conseil général finance une partie des aménagements cyclables (50% du coût des investissements restant à la charge des collectivités). Il intègre en outre, progressivement, des aménagements spécifiques dans les 4 000 kilomètres de routes départementales dont il a la charge.



UNE DEMARCHE EN 3 ETAPES
L'élaboration du schéma départemental des itinéraires cyclables s'est déroulée en 3 étapes : 

. Un diagnostic de l'existant qui s'est appuyé sur le résultat d'une large concertation afin de prendre en compte les attentes des institutions et des associations en charge de ce sujet, ainsi que les projets de la Région Ile-de-France, des communes, des intercommunalités et des territoires voisins (régions et départements).

. Une réfléxion cartographique fine qui a permis la déclinaison des "lignes de désir" en différentes variantes d'itinéraires dont chaque tracé a fait l'objet d'une reconnaissance de terrain, afin de s'assurer de sa faisabilité. Cette étape a permis de dresser une carte générale, à l'échelle de la Seine-et-Marne, comportant l'ensemble des itinéraires du SDIC, des zooms sur les secteurs fortement urbanisés de la frange ouest du département et des fiches détaillées qui décrivent chacun des itinéraires.

. La rédaction d'un guide technique à l'usage des porteurs de projets.



7 PROPOSITIONS POUR DEVEOPPER LES LIAISONS CYCLABLES
D'une façon plus large, la politique départementale en faveur du développement des liaisons cyclables s'articule aujourd'hui autour de 7 propositions thématiques.

1) Le schéma départemental des itinéraires cyclables (SDIC)

2) Des modalités financières existantes en faveur des aménagements cyclables (voir le lien vers le "guide des aides" dans le bloc "Clics en +" ci-contre)

3) Des aménagements expérimentaux pour la véloroute sud

4) La prolongation de la liaison piétons-cycles du canal de l'Ourcq - véloroute nord

5) Des aménagements expérimentaux sur le réseau routier départemental

6) Un observatoire vélo

7) L'adhésion à l'association des Départements cyclables (ADC)       "

Rédigé par F.B.

Publié dans #710 Urbanisme - Paysage

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B
Quand on a un "beau biclard" (le mien coûte quand même 800 euros, pas mal pour un VTC... ) il faut effectivement en plus de la double attache prévoir la sacoche qui se détache d'un simple clic, voire le sac à dos sacoche dans laquelle on met les accessoires s'ils ont quelque valeur que ce soit (moi, ma selle)Cela dit contre le vandalisme on ne peut rien et les voitures sont autant exposées que les vélos... Et c'est vrai que dans certaines zones ça craint davantage qu'ailleurs. mais mon idée de parking avec double attache pour chaque bécane, même pas surveillé, limiterait les risques par rapport à une machine isolée. Surveillé, ce serait le top.
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T
et là encore, on peut encore avoir des surprises... les quelques semaines où j'ai utilisé le btwin on m'a d'abord volé la sacoche avant, et puis la selle... il était trop bien attaché pour qu'on me le vole mais y'a toujours moyen de démonter quelque chose. C'est vraiment ce qui m'a décidée à arrêter le vélo... à part le brancher sur du 220 je vois pas ce qu'on peut faire d'autre pour éviter le vandalisme...
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F
Mais vous le mettez où votre vélo, pour qu'il lui arrive tant de misères ? lol... il y a peut-etre un moyen, c'est plutot que d'avoir un beau bitwin rouler sur un vieux clou... un truc qui donne pas envie, aussi moche qu'un vélib ! lol. Ou alors, coup de folie de la municipalité, innonder la ville de vélos en en donnant un certain nombre, pourquoi pas 1000, 2000,... un par famille, des familles qu'on aurait choisi (je ne sais pas trop comment). Il me semble que ça permettrait de générer une activité cycliste, l'utilisation et la justification des pistes cyclables, autant que le respect d'un objet devenu banal... bon on n'en n'est pas encore comme aux Pays Bas ou en Allemagne ou on trouve des vélos en libre service un peu partout et attaché à eux mêmes... ^^.Tiens et comme d'un fait exprès un article en rapport dans le Bondy blog..; mais les allemands aussi se font piquer leur vélo...comme quoi : http://20minutes.bondyblog.fr/news/velib-a-la-munichoise
B
Les idées du Conseil général sont excellentes mais comme le signale la commentatrice précédente, les "parkings sécurisés pour vélos" sont des équipements indispensables. Pour cela il faut prévoir DEUX points d'ancrage sur lesquels on peut bloquer DEUX antivols convenables (installation gratuite) ou bien un parking payant sécurisé par présence humaine avec distribution de ticket ou de badge, confié à des associations de réinsertion. Pour un prix modique on serait tranquille et on contribuerait à mettre le RSA en place.
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T
1) je suis celle qui t'a truitesquement piqué tes photos de la fresque et t'as mis en lien dans mon blog ;)2) je suis entrain de lire tes articles et je regrette de ne pas avoir connu ton bleug plus tôt! bravo pour ce travail précis, bien renseigné, et cette écriture très agréable à lire... j'ai l'impression de redécrouvrir la ville que j'habite depuis ... ouhla! 22 ans!3) s'agissant des vélos ça serait sympa d'ajouter dans le projet un moyen de pas se les faire piquer...j'dis ça j'dis rien, mais bon j'ai tenté, je l'jures! d'aller travailler à vélo, ça a duré une année entière à raison d'une bonne 10aine de km par jour dans Meaux, et durant cette année, on m'a piqué... 3 vélos! (et 2 poussettes aussi... et fracturé ma boite aux lettres au passage), bref! quand j'ai eu mon beau b'twin tout neuf à mon nanniversaire, j'ai renoncé et j'ai planqué ma bécanne dans le garage de mes beaux parents. Je suis à pinces maintenant... c'est con hein?
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