Promotion immobillière à Meaux
Publié le 5 Novembre 2007
Je n'ai toujours pas le temps de m'occuper du blog comme il faudrait.
Je vous copie donc un article du Parisien d'aujourd'hui, et vous invite à une petite réflexion sur la promotion immobilière qui est en train de changer beaucoup la morphologie de la ville. Le phénomène est fort en ce moment, très visible sur la région Île-de-France (peut-être encore plus sur Marne-la-Vallée !). Qu'en pensez vous ? Est-ce que celà vous touche, vous inquiète, vous réjouit ? Ces actes de promotions immobilières renvoient à beaucoup de questions : il y a déjà, mais y aura-t-il encore un peu plus de spéculation, sur ces immeubles d'habitation qui sortent de terre, dans des quartiers qui ont souffert jusque là de paupérisation ? Est-ce que ces constructions sont de bonnes affaires pour les promoteurs ? Est-ce que la construction par les promoteur est inéluctable et le seul moyen de faire les villes aujourd'hui (densité bâtie, investissement, venue de nouveaux habitants)? Et d'ailleurs, faire appel aux promoteurs c'est bon ou mauvais (pour l'habitat, pour la ville...) ? etc.
" Beauval et Collinet séduisent les promoteurs
(par Valentine Rousseau / lundi 05 novembre 2007 / Le Parisien)
http://www.leparisien.com/home/maville/articles.htm?articleid=291351385
Avec neuf bâtiments rasés en dix-sept ans, la municipalité tente de changer l'image de ses quartiers. Aujourd'hui, les terrains s'y vendent facilement.
QUAND Meaux a lancé son plan de renouvellement urbain en 2003, les promoteurs regardaient la ville d'un oeil circonspect. Quatre ans plus tard, les terrains se vendent facilement. Même au pied des hautes tours encore debout de Collinet.
D'ici à 2010, 1 289 logements neufs seront livrés (voir l'infographie) dans les quartiers Beauval et Collinet. Ils émergent là où des immeubles ont été démolis - 9 bâtiments détruits en dix-sept ans - ou sur des espaces restés libres, comme face au parc du Pâtis. Ici, six promoteurs ont commencé à construire 359 appartements accessibles à la propriété. A Beauval, 242 logements sont réservés à la vente privée.
Les ventes sont dopées par la TVA à 5,5 %, appliquée dans les programmes de renouvellement urbain. Les trois ZAC en profitent. « Nous sommes ravis. Ces programmes vont permettre de diversifier la population. Au départ, il a fallu tirer les promoteurs par la manche. Bouygues et Nexity ont été les premiers à nous faire confiance. Les autres ont suivi », explique-t-on au cabinet du maire.
Le long du parc du Pâtis, les promoteurs ont planté leurs pancartes, posé des palissades et commencé à couper les arbres. Le chantier le plus avancé sur la ZAC de l'Etang-aux-Cygnes est celui de Kaufman et Broad, avec ses 116 logements qui longeront l'avenue Foch. Ce promoteur haut de gamme investit pour la première fois à Meaux.
« On ne serait pas venus à Meaux il y a dix ans »
« Les terrains en petite couronne se raréfient et nous cherchons des villes de troisième couronne, à moins d'une heure de Paris, justifie Stéphane Galliot, chef des ventes chez Kaufman et Broad. Meaux est une ville historique avec un petit air de campagne, à proximité de Roissy et de Disney, qui profite de la volonté de son maire de transformer les quartiers. On ne serait pas venus à Meaux il y a dix ans. L'image de la ville a changé. »
Les clients sont à 70 % des Seine-et-Marnais. Les autres sont des particuliers parisiens et franciliens désireux d'investir. Le long du parc du Pâtis, au premier trimestre 2009, une résidence de services de 61 logements verra le jour. Son promoteur Nexity en a déjà vendu plus de quinze en deux mois.
Bouygues, lui, a bouclé la vente de ses 21 appartements et 13 maisons Villa Latinum, au pied des tours de la Pierre-Collinet. « Toutes les maisons ont été vendues avec la TVA à 5,5 %, c'est-à-dire à des familles plutôt modestes. Pour les appartements, 7 en ont profité. La TVA à 5,5 % réduit de 400 € à 500 € le prix du mètre carré », calcule David Marigny, directeur des programmes chez Bouygues sur le Nord-Seine-et-Marne. "