Commerce : une chance pour les centres ville !

Publié le 2 Mars 2007

Voilà la réponse à une question que je me posais.

Un article trouvé sur le forum des
Amis du Val d'Europe (http://60671.aceboard.fr/) et tiré du Parisien...


"LES COMMUNES pourront bientôt choisir les commerces qu'elles souhaitent voir s'installer dans leur centre-ville. La loi du 2 août 2005, dite « loi Dutreil 2 », leur permettra d'exercer leur droit de préemption sur les fonds de commerce à vendre, comme elles peuvent déjà le faire sur les pavillons et immeubles à vocation de logement. La commune aura ensuite un an pour rétrocéder ce fonds à un commerçant.

Cette mesure est destinée à préserver la diversité commerciale et artisanale dans un périmètre donné. Une réponse à la mono-activité (les ateliers de confection à Paris ou les sandwicheries dans les centres-villes). Elle fera aussi grincer les dents des vendeurs, obligés qu'ils seront de céder leur bien au prix des Domaines. Le décret d'application devrait être publié au « Journal officiel » au printemps. Une publication très attendue dans la plupart des villes de Seine-et-Marne. A l'instar de Chelles et de Lagny.

« Il faut se réapproprier les magasins intéressants »

A Chelles, l'avenue de la Résistance, autrefois temple d'un commerce varié et prospère, a perdu de sa superbe. Il faut dire que l'arrivée du centre commercial Chelles 2 n'a rien arrangé. Il ne reste plus qu'une dizaine de commerces de bouche, dont deux boulangers, deux bouchers, un magasin d'alimentation générale et un fromager. On y compte huit banques, huit cabinets de professions libérales et paramédicales, six agences immobilières et cinq cabinets d'assurances. Au total, 31 boutiques et officines de services. Claude Grimbert, directeur du développement économique et de l'emploi, estime que si cette loi n'est pas la panacée, elle pourrait quand même permettre de transformer le visage du centre-ville dans les dix ans à venir. « Cette possibilité de préempter des fonds de commerce serait intéressante avenue de la Résistance, rue Gambetta et avenue Foch. Sur 300 commerces, moins d'une dizaine sont libres, explique Claude Grimbert. Mais il y a trop de services. Il faut impérativement se réapproprier certains magasins intéressants pour favoriser l'installation de commerces de bouche. Nous allons essayer de travailler avec la chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne. » A Lagny, même si le processus n'est pas encore aussi avancé, les services ont déjà bien commencé à coloniser la rue des Marchés. A tel point que le maire, Patrice Pagny, a intégré à son plan local d'urbanisme (PLU) des contraintes destinées à dissuader l'installation des professions libérales, fermées le samedi, en centre-ville. « Nous exigeons par exemple plus de places de parking », précise le maire. A Lagny, la préemption de commerces vise bien sûr les rues des Marchés, du Chemin-de-Fer, Gambetta, Saint-Denis, ainsi que la place de la Fontaine. Et le maire déclare « regarder cette possibilité avec beaucoup d'intérêt ». La présidente des commerçants, Michèle Welinski, enrage. « Mais quel est le projet de la municipalité ? Elle les a déjà sous la main, les commerçants... Et puis, de toute façon, c'est le consommateur qui décide. »

CHELLES, AVENUE DE LA RÉSISTANCE, LE 13 JANVIER. Alors que les banques et les agences immobilières ont envahi l'avenue, seuls une dizaine de commerces de bouche subsistent encore dans cette partie du centre ancien. [...] (LP/G.Co.) 

Gilles Cordillot  [Le Parisien , lundi 16 janvier 2006]"



Avec ça si on me dit encore que la ville de Meaux n'a pas de pouvoir sur le choix de ses commerces ! Avec de la volonté, et une vision, ce sont des centres villes brillants que l'on pourrait voir se dessiner bientôt. J'attends de voir ce qu'on va en faire (de cette loi) à Meaux !

Rédigé par F.B.

Publié dans #330 Economie - Commerce

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
A se demander même si certains de ces commerces ne sont pas là tout simplement pour faire du blanchiment et justifier de ressources inavouables: il n\\\'y entre jamais personne et pourtant ils demeurent... jusqu\\\'à ce qu\\\'ils soient remplacés par d\\\'autres exactement du même genre, sans plus de chalandsIl y en avait un comme ça à Cayenne, toujours désert, et qui déclarait néanmoins une recette quotidienne énorme (en liquide) sur laquelle le propriétaire payait ses taxes et impôts... mais ce qui lui restait était "propre". On a su que c\\\'était un gros dealer, après des années de ce petit manège.J\\\'ai bien dit: certains. Pas question de jeter la suspicion généralisée!
Répondre
D
Enfin une bonne nouvelle ? j'ai l'impression que tous les centres des villes se ressemblent de plus en plus ... les boutiques qui ferment sont remplacées partout par des magasins de vêtements (et uniquement féminins pour la plupart) ou de chaussures, et encore ... il n'y a plus de petits commerces "originaux", à croire qu'à Meaux ou ailleurs, on a qu'une envie : s'acheter des fringues et des shoes :o)
Répondre