Budget Primitif : Dépenses de Fonctionnement (2)

Publié le 13 Janvier 2007

2) Les Dépenses de Fonctionnement 
Dans le tableau elles représentent 73,5 M d'€. Première contradiction, parmi les documents diffusés, un comparatif  de ces mêmes dépenses de fonctionnement pour les années 2005, 2006 et 2007, donne des chiffres différents. Soit :

2007 : 67,09 M d'€ 
2006 : 64,46 M d'€ 
2005 : 63,71 M d'€

Je n'ai pas réussi à retrouver ces 67,09 M d'€ dans le tableau ! Je les signale, mais je choisis aussi d'ignorer ces chiffres.

 

Les charges personnel

2007 : 39,3 M d'€
2006 : 37 M d'€
2005 : 35,5 M d'€

Les visuels comparent aussi sur le même temps, les charges personnel. Cette fois ci on retrouve bien pour le chiffre 2007 les 39,3 M d'€ indiqués dans le tableau.
On notera au passage, que ces dépenses sont en augmentation.

 

Associations

2007 : 2 240 000 €
2006 : 2 213 950 €
2005 : 2 127 938 €

Le budget alloué aux associations augmente lui aussi. La mention BP (budget primitif) a été adjointe à coté des chiffres donnés. On considérera, bien que je ne puisse affirmé que cela soit le cas à chaque fois, que tous les chiffres servants aux comparatifs donnés dans les documents sont pris sur la base des budgets primitifs, actuel et passés. 
Dans le tableau, je suppose que le chiffre donné de 2,24 M d'€ se retrouve sous la mention "Autre"

 

Graphique : Dépenses de Fonctionnement (?)



Voilà un graphique qui m'interroge. Si on tient compte de sa dénomination, ce camembert exprime les dépenses de fonctionnements. Sauf que, difficile de rapporter ce graphique au contenu du tableau référent, ne serait-ce parce qu'il contient 5 divisions, là où le tableau n'en contient que 4. 

Prenons le chiffre de la dette dans le tableau : 7,4 M d'€. Rapporté en pourcentage par rapport au 73,5 M d'€, celà donne 10,06 %. Bon on n'est pas loin des 10,3 % du graphique. Mais quand l'écart se creuse comme par exemple sur les frais de personnel, l'intérêt de ce graphique devient problématique : Les frais personnels représentent 39,3 M d'€ dans le tableau, soit 52,19%, au lieu de 58,6% comme exprimé ci dessus. 
Alors sur quelle base a été fait ce graphique ? Peut-être que les 67,09 M d'€ que je n'arrivais pas à retrouver précédemment (voir début de l'article), trouvent un écho avec les chiffres avancés ici.

On peut trouver un intérêt à ce graphique, quelque peu redondant face au tableau puisqu'il dit à peu près la même chose (pas avec les mêmes chiffres),  juste dans le fait qu'il illustre visuellement la part importante que prenne les frais de personnel dans les dépenses de la ville ; entre 50 et 60% des dépenses de fonctionnement et près de 40% du budget total de la ville.

 

La dette
Calculée par habitant la dette est ramenée à 964 € en 2007 contre une moyenne nationale de 1070 €/habitant (étude menée sur 136 villes moyennes, de 10 000 à 80 000 habitants, au 31/12/2005). La ville n'est pas surendettée. Elle le fut a une époque. C'est un signe de bonne gestion de la part de la municipalité. Pour votre information il est tout à fait normal de retrouver dans le budget d'une ville de la dette. Cette dette est contractée par la ville au moment où elle emprunte de l'argent, qui doit aider à financer ses projets ; par exemple des projets d'équipement comme le flambant neuf groupe scolaire Luxembourg, ou pour l'entretient de sa voirie, etc.

 

Pour en terminer avec les dépenses de fonctionnement, un dernier graphique.

Là où le précédent graphique reprenait dans un à peu près le contenu du tableau, ce graphique donne carrément une autre information. Ici la répartition se fait par thèmes : logement, enseignement, culture, urbanisme...
Petites précisions :
D'abord si la référence à la moyenne nationale est 2005, cela peut se comprendre. On est dans le prévisionnel pour 2007, et on a toujours un décalage avec les données qui sont elles du domaine du bilan et celle de la prévision. Ici la comparaison est prises au 2eme semestre 2006, il est normal donc d'avoir la référence bilan à l'année 2005. Suis-je clair ? En d'autre mot, le décalage n'est pas choquant.
Autrement, je remarquerais que sur ce graphique, la légende annoncée pour logement (en vert) et sécurité (en magenta), se trouve inversée sur le même graphique qui reprend lui les Dépense d'Investissement (voir article "Budget primitif : Dépenses d'Investissement (3)"). Le fait que la partie en vert n'apparaisse pas sur les graphiques nationaux, on peut se demander du logement ou de la sécurité lequel n'est pas pris en compte à l'échelle nationale et est considéré à Meaux ? Je n'ai  actuellement pas la réponse.  
Observations sur ce graphique : dans la plupart des cas, on est proche de la moyenne nationale, avec peut-être un effort plus important sur la culture, le sport, le social et la sécurité, et moins sur les services généraux, l'urbanisme, l'action économique, l'enseignement. Je vous renvoie à l'article suivant pour le comparatif avec les dépenses d'investissement. 

Rédigé par F.B.

Publié dans #330 Economie - Commerce

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T
Bonjour,Eh bien en ce qui concerne les pourcentages, en effet si on rapporte les 39.3 M aux 67.09 M alors on obtient bien 58.57 % soit les 58.6 indiqués sur le graphique, par contre je ne trouve toujours pas à quoi correspondent les 67.09 M...
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L
coll c'est graphique !(Voter pour le Sondage d'Opinion Janvier 2007, pour les présidentielle de 2007, choissisez votre candidat ! C'est à vous internaute de choisir votre présient de la république ! Donnez votre opionon ! Venez votez en cliquant sur mon nom si dessous! Si vous interressez par un partenariat contacter moi sur mon site)
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T
Bonne année et longue vie à Meaux (le blog)!A propos, excellente cette idée d'agenda ... je vais peut-être me pencher également sur l'idée!
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L
Un détail : la notion d'épargne nette conséquente qui est forcément une bonne chose" est contestable: une ville doit certes avoir en réserve de quoi faire face à des évènements imprévus sans devoir emprunter en catastrophe - et donc le faire dans de mauvaises conditions de négociation -, mais la notion d'endettement n'est in fine pas forcément une mauvaise chose.Il vaut mieux avoir un panel d'équipements en bon état, construits avec des matériaux sains et robustes, suffisants pour toutes les activités communales plutôt que de la trésorerie, mais des investissements à venir potentiellement lourds qu'il faudra réaliser dans l'urgence. On a intérêt à faire appel à l'emprunt pour réaliser ces investissements (tout en maîtrisant bien entendu les dépenses de fonctionnement - mais l'un va de pair avec l'autre**) en période de taux d'intérêts bas (là, ils remontent grâce à notre BCE que toute idée de croissance traumatise)En outre, il n'y a pas de raison qu'un investissement qui profitera à cinq ou six générations de Meldois soit payé par une seule d'entre elle. ************* Exemple: un bâtiment construit "à l'économie" demandera moins de fonds pour son édification, mais les finances communales seront plombées par les problèmes d'entretien, la cherté du chauffage, etc. Quand on voit comment résistent ces cathédrales du savoir que constituent les écoles faites à la fin du 19ème siècle, qui n'ont pas bougé, et qu'on les compare à la décrépitude de celles qui ont été édifiées dans les années 60-80...____________Sur le mode taquin, on espère que notre maire connaît mieux les chiffres quand il évoque le budget communal que quand il parle des revenus des Français. Pour lui, à 1000 euros par mois (moins du SMIC...) , on appartient déjà à la "classe moyenne".
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