Un monde de livre.

Publié le 21 Décembre 2006

J'avais annoncé il y a quelques temps déjà, que l’enseigne Maxi Livre n'allait pas très bien et la direction laissait entendre qu'elle envisageait de fermer ses boutiques. La fermeture dernièrement du Maxi Livre de Meaux, vient de le confirmer.



Sans être fan de ce commerce, j'y avais trouvé pourtant à plusieurs reprises des ouvrages intéressants, et à moindre prix (Maxi Livre était dans la branche du livre discount). Bon, et puis Meaux ne se distinguant pas particulièrement par ses commerces culturels, une librairie de moins... dur ! Cela fait même un sacré vide à l'angle de la rue du général Leclerc et de la rue Saint Christophe, en comptant les locaux désaffectés de ex-la Librairie des Ecoles (déménagée depuis quelques mois dans la galerie commerçante du Leclerc de Meaux).

Mais à un commerce qui s'en va un autre arrive. Et pas très loin de feu Maxi Livre, rue de la Cordonnerie, une toute nouvelle librairie vient d'ouvrir ses portes : le Monde d'Arthur. Peut-être trop tôt encore pour se faire un avis, mais ma première impression (et celle d'autres personnes de ma connaissance) est très favorable. Le choix est plutôt varié. Et la libraire en plus d'être aimable, sera ravie de vous renseigner...

On ne peut que souhaiter de voir se type de commerce se développer un peu plus à Meaux ! Et en attendant du succès au Monde d’Arthur.

Rédigé par F.B.

Publié dans #330 Economie - Commerce

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L
Pour information.Le tribunal de commerce de Lyon a clos, mardi 26 décembre, la liquidation de Maxi-Livres, l'enseigne d'ouvrages à petit prix, qui employait 550 personnes, avec un réseau de 145 librairies.<br /> Reprise en 1997 par Omnium, propriétaire des marques de textile Eurofif, Bouchara, Burton et Devred, la société, qui présentait, pour l'exercice 2005, 17 millions d'euros de pertes pour un chiffre d'affaires de 38,5 millions d'euros, avait été placée en redressement judiciaire, le 26 juin 2006.<br /> Maxi-Livres a été vendue " par appartements ". Avenir Télécom, ABC Games, Body Shop, Clames cuir, Bibliopolis ont acheté des fonds de commerce ; la société Verdoso, associée à un ex-cadre de l'enseigne, les activités d'édition et les stocks. Cette dernière pourrait continuer d'exploiter la marque Maxi-Livres. 350 emplois sur 550 devraient ainsi être sauvés.<br /> Fondée, en 1980, l'enseigne rachetait aux éditeurs des livres neufs destinés au pilon car invendus. Ces ouvrages, qui ne sont plus soumis à la loi sur le prix unique, étaient revendus en boutique (jusqu'à 200 points de vente dont 60 % en franchise) 50 % moins cher.<br /> Pour régler des problèmes d'approvisionnement Maxi-Livres a dû toutefois se lancer dans l'édition de livres à petit prix. Au milieu des années 1990, l'enseigne connut des difficultés face au mouvement de concentration de l'édition et l'apparition de nouveaux distributeurs (Cultura ou Virgin).<br /> Malgré les efforts d'Omnium pour désendetter la société, homogénéiser la politique commerciale, transformer les franchises en succursale, créer des distributeurs automatiques et embellir les magasins, la viabilité économique de l'activité n'a pu être restaurée.<br /> Confronté à des difficultés financières sur ses autres marques, Omnium, qui a déjà vendu Bouchara et veut se séparer de son réseau Eurodif, ne pouvait plus assumer les pertes de Maxi-Livres. <br /> Sophie Landrin<br /> © Le Monde
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L
Nouvelle librairie? par principe, à voir, à soutenir, à encourager!
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