Pavés de Meaux

J'ai été peut-être injuste en écrivant précédemment sur ce blog, au sujet des pavés du pont du Marché. Pouvait-on faire mieux comme travail au sujet du repavement du pont ? Possiblement oui, mais en utilisant les pavés différemment. Ou en traitant les joints différemment ! Ou bien en décidant tout simplement d'enlever les pavés. Une perte? Oui et non. Oui, parce que le pavé est fortement attaché a l'image XVIIIe-XIXe siècle de la ville - son coté provinciale, bourgeois. Historique quoi ! Non, parce que avouons le il n'y a rien de plus inconfortable a pratiquer que les pavés : que l'on soit a pied, que l'on porte des talons (pour ces dames), que l'on pousse une poussette, qu'on soit handicapés...et même sans cela, on trébuche, on bute, on tombe même parfois. Côté voiture, merci pour les amortisseurs, et le bruit pour les riverains (ici c'est peut-être plus vrai dans le centre ville). Bref pavé ou pas pavé... là est la question !

Quant à moi, il y a un pavé que j'aprrécie un peu plus. Bien que de pavé il n’a que le nom et la forme. Il s'agit d'une pâtisserie, gâteau de génoise et de crème, agrémentée de fruit (pèche, framboise), et recouvert d'une peau en pâte d'amande. Aussi appétissant qu'écœurant ; à la manière des pâtisseries américaines ou québécoises (très sucrées et bourrées de crème).
Il ne s'agit en rien d'une spécialité de la ville. Et une spécialité chocolatière de chez Hardi (raisin enrobé de chocolat, ganache alcoolisée), lui dispute le nom. On trouve cette pâtiserie dans deux boulangeries, à proximité de la cathédrale (regardez les vitrines !)