Municipales Meaux 2008 : "J’ai voté aux Cantonales et aux Municipales à Meaux" (Christophe témoigne)

Publié le 9 Mars 2008

" Dimanche, aux environs de 11h.

Arrivant rue des Marronniers (je vis dans le Faubourg Saint Nicolas), je rencontre les premiers badauds revenant ou allant au bureau vote.
« Vous savez qu’il faut voter deux fois ? » dit une dame à une autre. « Suivez les flèches ! » ajoute-t-elle à l’attention de la deuxième, qui paraît un peu perdue...
Quelques mètres plus loin, les affiches des candidats aux Cantonales puis celles des Municipales s’étalent sur les panneaux. Je les vois plus que je ne les regarde vraiment. Je passe la grille de l’école du Temple et j’entre dans la queue des braves citoyens venus faire leur devoir. Première remarque : beaucoup de retraités ! Certains, en sortant, en interpellent d’autres en lançant : « 30 minutes pour tout faire !». Moi aussi, je sens que je vais devoir prendre mon mal en patience… mais c’st pour la bonnecause. Et puis j’arrive à la première table. On commence par les municipales. Ayant tant bien que mal réussi à attraper listes et enveloppe, je me faufile à travers la foule jusqu’aux isoloirs. Des listes au format A4 à faire passer dans une petite enveloppe : c’est de l’origami en perspective ! Deuxième constatation : pas de poubelle dans l’isoloir. Heureusement j’ai de grandes poches. Je ressors de l’isoloir et retourne faire la queue pour déposer mon bulletin dans l’urne. « C’est comme à la sécu », dit une femme derrière moi. En avançant, je remarque deux poubelles à côté de l’urne (celles qui manquaient dans l’isoloir). Côté anonymat on repassera. Tout le monde peut voir ce que l’on y jette sauf si on le fait discrètement. Enfin, je glisse l’enveloppe dans l’urne. « A voté ». Voilà une chose de faite. Mais la fin du périple n’est pas pour tout de suite, et l’expression « Plutôt deux fois qu’une » prend tout son sens en ce jour où comme d’autres je vais devoir retourner faire la queue à une nouvelle table pour les cantonales. C’est comme à la fête foraine, le frisson des manèges à sensations en moins. Enfin bon côté de la chose : j’ai moins à attendre ! Et c’est reparti pour un tour dans l’isoloir. Cette fois, les papiers rentrent parfaitement dans les enveloppes. Toujours pas de poubelles (et là avec 6 listes ça en fait du papier…) Arrivé devant la deuxième urne, la préposé qui tient ma carte d’électeur en main, me demande ce que je fais ce soir : pas de rendez-vous galant en vue, juste une proposition à venir dépouiller les bulletins ! Désolé, j’ai autre chose de prévu ! Je sors de l’école du temple après avoir sacrifié près d’une demi heure au devoir citoyen (la dame avait tort, c’est moins long qu’à la sécu !)."
 

(par Christophe D.)

Rédigé par F.B.

Publié dans #320 Politique

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B
il faut aller voter vers 13h30... c'est toujours désert.j'ai eu la même impression que vous... sauf qu'en plus je sentais que ce n'était pas la franche cordialité entre les assesseurs.Pour cette histoire de poubelle manquante, il y a eu une petite prise de bec entre eux. Je crois que cela est du au fait que dans le secret de l'isoloir on pouvait se faire son petit "micro-sondage" en regardant les bulletins jetés. Pourquoi pas (puisqu'il n'y a pas de panachage possible) un seul bulletin avec le nom des listes, un pictogramme facile à repérer pour les déficients visuels ou les illettrés et une croix à mettre en face? (sans oublier bien entendu la possibilité de cocher "vote blanc") Economie de papier, et le problème de  "poubelle" aurait été résolu
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