Avenue de l'Appel du 18 juin 1940 (2)

Publié le 19 Mars 2007

Du dessin que j'avais produit en 2003, il ne reste pas grand chose. Pour y revenir, au départ il s'agissait juste d'aménager devant le parc Chenonceaux (au niveau des arrêts de bus (disparu ?)). Puis d'aménager l'avenue, en "faisant de la voirie". J'ai voulu y mettre plus. Mais étant assez contraint dans l'exercice (ne pas toucher au terre-plein central et ses platanes, faire 2 fois 2 voies, faire une piste cyclable...), j'en étais venu à proposer de considérer l'avenue comme "un jardin". Un espace arborée et aménagé en lieu de promenade, vert. Une prolongation de l'esprit de parc qu'avait initié le projet du parc Chenonceaux. Aujourd'hui je me dit : "Bof !" Une mauvaise réponse. Pour une question mal posée probablement. La seule chose que je garderais c’est le soin que j’avais apporté à être précis dans le dessin, dans la géométrie et les côtes (identiques et calées au millimètre) – à l’inverse de ce que j’avais constaté sur le dessin du parc Chenonceaux, au plan qui semblait carré mais qui au final n’a aucun de ses côtés identiques ! Alors que le propre du dessin par ordinateur est la précision !? Si j'arrive à m'en dépatouiller, j'essaierais de vous mettre en ligne les plans que j'avais produit pour ce projet.


Alors qu'en est-il de l'avenue aujourd'hui ?


Evidement de la demande initiale à la proposition que j'ai pu faire, le projet allait évoluer... c'est la vie normal d’un projet urbain ou d’un dessin d’architecture. Le terre-plein est toujours là, et avec ses platanes. Toujours inaccessible : de ces 12m de large on aurait pu faire une promenade probablement. Voir même pu y mettre les pistes cyclables. Pistes cyclables qui se retrouvent d'un seul côté (celui du parc Chenonceaux) : une large bande de 2m et quelques, en double sens (je suppose), à niveau de route. Une piste qui relie toujours rien à rien... ça viendra ! (J’espère lol)




Dans la forme on a fait très simple. Et jusque dans les matériaux employés ; sauf les bordures de granit au kilomètre grande marotte des services techniques de la ville (si c’est bien eux qui réalisent). L'enrobé noir pour les trottoir est le même que pour le pont Jean Bureau. Et je ne comprends toujours pas que l'on a pas choisi un enrobé rouge ! Pour être dans la continuité des autres surfaces piétonnes de Meaux (ou sable ou brique, comme en centre ville ou dans le faubourg !). Les luminaires sont très simples. Style "poêle à frire". Apparemment le modèle qui tenait à coeur aux équipes techniques (des mats penchés recouvert en partie de bois) est passé à la trappe ! Et on a planté des arbres... mais les grilles manquent au pied (?). Bref on a fait de la voirie.



Pas grande chose à dire en somme...

Mais un petit défaut de fabrication à noté au passage : le revêtement de la route est tout bosselé. On le sent en passant en voiture. Alors que ça devrait être du billard ! On constate la même chose pour la sortie d'autoroute de Quincy au niveau de la déviation (sens Quincy Meaux). Bizarre… pour moi ça a été mal réalisé. A moins que.

Autre chose : sur les immeubles construits en bordure de l’avenue, peu joyeux architecturalement parlant (oui enfin c'est question de goût... oui enfin non lol c'est pas joyeux), semblent sous occupés ?! Etrange de voir autant d’appartements aux fenêtres nues. On est dans du privé je crois. Je m’interroge.





L’avenue de l'Appel du 18 juin 1940 aurait pu être la vitrine de Meaux et de son renouvellement urbain
. Elle l’est peut-être. Mais l’image qu’elle renvoie met aussi en avant les ratés ou plutôt les manques des grands travaux engagés sur la ville.   

Rédigé par F.B.

Publié dans #710 Urbanisme - Paysage

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