Crétinisme
Publié le 15 Juillet 2008
Je commente plus que je ne crée d'articles originaux sur Meaux (le blog) ces derniers temps. Je vais essayer de corriger ça. Mais il se trouve aussi que récement dans la presse, et le Parisien en particulier, est parru une série d'information que je trouvais intéressantes. Celle-ci en fait parti. Donc je vous propose encore une fois un article du Parisien. A commenter comme bon vous plaira.
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Le Parisien : QUATRE CHAUFFEURS DE BUS VIOLEMMENT AGRESSES
(mardi 15 juillet 2008)
par Christel Brigaudeau
"Ce week-end, quatre chauffeurs de bus de Marne et Morin ont été violemment agressés. Leurs collègues ont décidé de débrayer.
C'est bien plus qu'une goutte d'eau qui a poussé les chauffeurs à laisser leurs bus aux hangars, hier et dimanche. Pendant près de quarante-huit heures, aucun transport en commun n'a été assuré par le réseau urbain de Marne et Morin qui dessert Meaux et ses environs. La raison de ce débrayage surprise a été martelée à longueur de journée, hier, via les haut-parleurs de la gare SNCF : les chauffeurs, avec l'accord tacite de leur direction, entendent marquer leur « dégoût » à la suite de l'agression de quatre de leurs collègues durant le week-end.
48 heures de débrayage chez Marne et Morin
Vendredi soir, à 19 h 10, un premier chauffeur a été passé à tabac alors qu'il marquait un arrêt dans le quartier de Beauval. « Sept jeunes sont entrés, l'ont frappé et sont partis tout de suite, explique Grégoire Gaussin, responsable d'exploitation au centre meldois de Marne et Morin. Il a été blessé au visage et au plexus. » Selon ses collègues, l'employé s'en sort avec une semaine d'arrêt de travail.
Dimanche, dans la journée, trois autres agressions ont touché des conducteurs de bus, au centre-ville de Meaux, dans le quartier de la Pierre-Collinet et à Crégy-lès-Meaux. Quatre personnes s'en sont prises au conducteur dans l'après-midi, sur la place Henri-IV. L'homme a tenté de se protéger. En vain. Il est sorti dimanche de l'hôpital avec un poignet plâtré et de multiples contusions. Les autres victimes, attaquées par des individus isolés, ont été moins grièvement blessées.
Pourquoi un tel déchaînement ? « C'est de la violence gratuite, assuraient hier soir quelques chauffeurs de permanence, réunis au dépôt de Marne et Morin. Les gens nous traitent comme des moins que rien, tout juste bons à conduire et à se taire. Si on a le malheur de contrôler un billet, on se fait traiter de tous les noms. » Certains assurent que « les caillassages sont réguliers » dans les quartiers de Meaux. « La semaine dernière, un pavé a volé dans une vitre, s'énerve un salarié. Faut-il attendre qu'une pierre atteigne la tête d'un employé pour réagir ? »
La direction de Marne et Morin confirme un « regain de tensions » dans les transports en commun du secteur, « depuis deux semaines environ ». Ce matin, les délégués syndicaux des quelque 120 conducteurs du réseau urbain doivent rencontrer les cadres de l'entreprise pour discuter des solutions à apporter à cette vague de violence.
Hier, la direction a aussi indiqué vouloir « tout mettre en oeuvre » pour que le trafic reprenne ce matin, si possible dès 4 heures."