Histoire locale : "La Belle Poule"

Publié le 7 Mars 2008

Reprise, à la demande de son auteur, d'une note parue sur le nouveau blog de Benjamin, concernant la petite histoire de Meaux. Le sujet est quelque peu grivois puisqu'il s'agit de savoir où pouvait se trouver à Meaux l'une des maisons de tolérance que la ville comptait (au XIXe et début du XXe siècle) appelée "la Belle Poule" ? S'agissait-il d'une maison close "bourgeoise" ou bien d'une maison pour "filles publiques" ? Qu'est devenu le bâtiment à la fermeture de la maison après 1946 ? etc. Un appel à témoin donc., aux passionnés d'histoire locale, SHM, et aux autres ;-)

Voci la note en question et un lien pour la retrouver sur le nouveau blog de Benjamin :




CHRONIQUE MEDOISE (APOLITIQUE... QUOIQUE!) - LA "BELLE POULE"
[
http://borghesio.typepad.fr/borghesio/2008/03/chronique-meldo.html]

Commençons à chercher quelques traces de la "petite histoire meldoise". Je commence par le plus grivois, précisant néanmoins pour éviter toute fausse interprétation que j'éprouve et ai toujours éprouvé la plus profonde horreur pour toute forme d'exploitation humaine - la prostitution me semblant la pire d'entre elle.

La Belle Poule. C'était, selon Alphonse Boudard (réf. "la fermeture", livre qui est une référence sur la question!) , le nom de la maison close "institutionnelle" de Meaux - le bordel pour parler clairement.

Quelqu'un a-t-il des informations sur le lieu exact où il était situé, et sait-il si l'immeuble qui l'abritait subsiste encore? Il serait intéressant de savoir ce qu'il est devenu après la fermeture des maisons closes, suite à l'action de Marthe Richard (personnage très contesté par ailleurs)


Merci de m'informer, ou de me faire savoir où je pourrais trouver des informations sur le sujet. Cela vaut également pour les villes avoisinantes: Villeparisis, Claye Souilly, Mitry-Mory, la Ferté sous Jouarre, Coulommiers, etc."

Rédigé par F.B.

Publié dans #940 Histoire

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B
Idem "chez moi" puisque j'ai lancé le sujet.Mais comme je l'ai écrit, cela ne vaut nullement approbation de la traite humaine, sous quelque forme que ce soit.Je raconterai dans un autre billet mon passage dans une de ces maisons qui fonctionnait exactement comme cela, à Belém ("Veronica"): j'ai été emmené là par des Brésiliens de la "gente fine" en goguettes, et on pouvait fort bien passer un bon moment dans un cadre somptueux sans consommer (du moins, ce que l'on croit: il fallait quand même implicitement commander régulièrement des boissons, ou accepter d'en offrir. Pour ma part c'est ce que j'ai fait, d'abord par conviction et ensuite par disposition personnelle: l'idée même d'être un client parmi des dizaines d'autres, méprisé et humilié implicitement autant qu'humiliant sa partenaire... beurk!
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B
J'ajouterai que je suis également friand de témoignages de personnes ayant pénétré pour une raison ou pour une autre dans ces maisons.J'ai déjà celui du fils d'un artisan venu  faire des travaux de plomberie dans les années 30, rue des remparts.Bien entendu, je garde mes sources confidentielles si elles le souhaitent! ^^
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F
Des "travaux de plomberie" dans une maison de tolérance  :-D lol___________Peut-être que ce sujet, sur Meaux (le blog) en tout cas, peut déboucher sur la question de la prostitution ? A Meaux ça existe toujours (les bois, les camionettes,...). Libre aux commentateurs d'intervenir sur le sujet si ils le désirent... Bien sur ce ne sont pas des propos pornographes que l'on attend ! Ceux-la seront sencurés (voir Charte du blog)... Merci.