Le lycée Jean Vilar aidé (article du Parisien)

Publié le 18 Février 2008

Après avoir affiché le classement catastrophique du lycée meldois il y a quelques mois (classement l'EXPRESS des lycée 2007 : http://meaux.over-blog.net/article-13998656.html), voici le temps des solutions. Et cette annonce, relayée par le Parisien, que l'Education nationale allait donner des moyens supplémentaires à un certain nombre de lycées en difficulté, pour les "relancer". Jean Vilar est directement concerné .



A lire ci-dessous l'article du Parisien :


" DES MOYENS POUR RELANCER LE LYCEE JEAN VILAR 
Valentine Rousseau
lundi 18 février 2008
[http://www.leparisien.com/home/maville/seineetmarnenord/articles.htm?articleid=296065370]


A la rentrée prochaine, le lycée le plus en difficulté du département deviendra un site d'excellence pour attirer les élèves de la commune et des villes environnantes. 

ENCORE un coup de pouce de l'Education nationale au lycée le plus en difficulté du département (lire ci-dessous) . Le ministre Xavier Darcos et Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la ville, ont retenu Jean-Vilar, à Meaux, dans le plan Espoir banlieues. Avec seulement 29 autres lycées en France, il deviendra à la rentrée 2008 « site d'excellence ».

Le rectorat de Créteil avait proposé les cinq établissements les plus difficiles de Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne. Tous ont été retenus.

Ce site d'excellence se déclinera en trois axes. Jean-Vilar ouvrira dès septembre une section internationale avec des cours de langues durant le mois d'août. Au lycée de choisir la langue de cette section. « Le projet tournera autour d'échanges avec le pays choisi, les lycéens pourront le visiter », détaille Laurent Petrynka, directeur de cabinet du rectorat. Jean-Vilar se dotera aussi d'une filière d'excellence artistique et culturelle dès la seconde. Une classe à horaire aménagé, dotée de projets avec des musées, des professionnels de l'art, etc. Dernier point d'excellence : un label lycée des métiers. Le lycée choisira sa spécialité : bois, arts, danse...

Malgré ses handicaps actuels, l'établissement fourmille d'initiatives. Pour la deuxième année, Vilar noue un partenariat avec l'école du Louvre et prépare les volontaires à son concours prestigieux (lire le témoignage) . Le lycée a un atelier avec l'Orchestre national d'Ile-de-France, les élèves créent une émission avec Radio classique, une classe de 1re STG communication est en contact permanent avec un chef d'entreprise.

Pour les premières et secondes en difficulté, les cours de soutien sont obligatoires le mercredi, avec 70 participants. Quinze élèves de seconde suivent le soutien en français. Bref, le lycée offre pléthore de tremplins vers la réussite. Mais l'offre est supérieure à la demande. « Tout ce que nous proposons est sous-utilisé, regrette la proviseure, Marie-Claude Courant. Nous avons du mal à mobiliser les parents. Ils ne répondent pas aux courriers, certains ne savent pas lire le français. Aux réunions de parents-professeurs, nous avons surtout des familles de bons élèves. » Marie, en première littéraire, et sa copine confirment : « Le plus dur ici, ce n'est pas de motiver les profs mais les élèves. Ça m'étonnerait qu'ils viennent apprendre l'anglais en août ici. Ils sont en vacances ou travaillent pour payer leurs études. »
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Rédigé par F.B.

Publié dans #370 Education

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T
moi-même élève au lycée Jean Vilar je trouve cela triste et abérant de supprimer le poste de 8 professeurs aidant les élèves à obtenir leur diplôme du baccalauréat, et qui ont eux aussi besoin d'un emploi fixe.Pourquoi parle-t'on de la sécurité de l'emploi dans la fonction publique s'il y n'y a pas d'assurance de garder son job? et bien il faut demander cela au gouvernement. se battre pour les professeurs et pour notre avenir, voilà ce qu'il faut faire.
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T
ils veulent aider le lycée mais ils suppriment huit postes à la rentrée prochaine!!!!!
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B
"« Tout ce que nous proposons est sous-utilisé, regrette la proviseure, Marie-Claude Courant. Nous avons du mal à mobiliser les parents. Ils ne répondent pas aux courriers, certains ne savent pas lire le français. Aux réunions de parents-professeurs, nous avons surtout des familles de bons élèves. » Marie, en première littéraire, et sa copine confirment : « Le plus dur ici, ce n'est pas de motiver les profs mais les élèves. Ça m'étonnerait qu'ils viennent apprendre l'anglais en août ici. Ils sont en vacances ou travaillent pour payer leurs études. » "Tout est dit là.Sauf rare exception, il ne sert à rien de donner plus d'heures et plus d'activités à des élèves qui n'en veulent pas ou ne peuvent les subir compte tenu du contexte familial. Il vaudrait mieux utiliser ces moyens pour que les activités principales soient dispensées avec davantage d'efficacité: classes réduites, assistante sociale détachée au lycée en permanence et convoquant toutes les familles une à une pour faire le point, et (j'emploie par exception le franglais) busing pour casser les ghettos entre les lycées de la région. 
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