Festival Eclat d'Art (n°8), suite et fin.
Publié le 29 Mai 2007
Dans une dizaine de jours fin du Festival Eclat d'Art.
J'aurai vu pas mal des expositions présentées. J'ai déjà parlé de certaines précédemment. Je vais dire quelques mots des dernières que j'ai pu voir, présenté en second temps du festival.
Moi qui imaginais l'expo photo Meaux d'hier et Meaux d'aujourd'hui, un temps fort de ce festival... alors là je me suis complètement planté. Présenté dans l'accueil de la MJC; l'exposition des quelques photos présentées par le club photo est nulle... décevante au possible. Alors qu'il y avait certainement mieux à faire et à dire. Et je suis gentil encore d'en parler ! (oui ça m'énerve.)
Les dessins à l'encre de Jean Pierre Chéboldaëff, présentés dans la chapelle de Marquelet de la Noue avec d'autres artistes, viennent heureusement relever un peu le niveau. Même si certaines images dans la perspective sont fausses, il se dégage vraiment quelque chose d'intéressant de ces vues urbaines.
Les deux autres peintres présentées à Marquelet retiennent moins mon attention.
Au CCL, ce sont les photos de Sophie Thouvenin qui m'ont séduit. Bien que ces vues de paysages macro photographiques prise entre flous et détail de l'invisible, puissent sembler un peu froide, la macro (qui n'est pas ce que j'apprécie le plus en photo) devient vraiment un sujet touchant. Un monde abstrait, sensuel, féerique et envoûtant.
Féerique aussi les tiroirs magiques de Antje Henkel, exposé dans l'ancien café des arts. Un gros coup de coeur, pour ce qui me semble être l'une des meilleures (sinon la meilleure) exposition du Festival Eclat d'Art. L'univers de contes de fées sombres, mélangeant du Tim Burton et son monde enfantin au folklore allemands, et surtout à une ville de Meaux, réinventée pour l'occasion sous cette lumière lunaire que l'artiste pose dessus. Une sirène apparaît alors dans les eaux de la Marne, ou fait ressurgir des cafés belle époque qu'auraient pu fréquenter Maupassant et Gérard de Nerval... Un enchantement...
C’est sur cette exposition, encore visible jusqu'au 10 juin, que je clos le Festival.! Je ne reviens pas sur la manifestation en elle-même, qui me semble hélas toujours aussi décousue : « Eclat d’Art » (ou le festival Bris-art), l’art en morceau, porte bien son nom. On en pense ce qu’on veut… mais pour moi, on est plus proche des miettes que du morceau de bravoure.