Les chateaux de cartes...

C'est dimanche prochain, 27 mai à 13 heures, qu'est programmée la la destruction de la barre d'habitation Cornouaille.

Cornouaille était la dernière des Caravelles (référence aux ballons dirigeables qui ont marqués l'histoire du site à une époque) encore debout. Ces 4 barres tripodes de 10 étages baptisées de noms de fameux châteaux (Chambord, Chenonceaux, Cheverny) ont marqué le paysage meldois pendant plus de 30 ans. Ces bâtiments dits à taille humaine par leurs architectes, à l'époque de leur construction, et qu'on jugea des années après complètement déshumanisés et responsable des maux de leurs habitants, sont pourtant le symbole d'une époque forte de la France moderne. La France de De Gaulle et de Pompidou, du progrès technique et du Concorde, des trentes glorieuses, du nucléaire et d'avant le premier choc pétrolier. Une époque qui a marqué des générations et après laquelle pendant un temps on a tenté de se racrocher. Les temps ont changé. Le Concorde est une pièce de musée, vive les énergies renouvelables, le président pose toujours dans la bibliothèque de l'Elysée mais il a abandonné le costume officiel. Et puis la ville soigne ses cicatrices. Une page se tourne à Meaux. Mais a-t-on prévu l'avenir ?

Sur Dyna'meaux, Arthur Jorge Bras, élu municipal socialiste, qui a vécu à Cornouaille avec sa famille durant un temps, témoigne : Dimanche je verse une larme

La municipalité et l'OPAC de Meaux ont le plaisir de vous convier à l'exécution du condamné !